Si un client demande ce qu’est un navarin, il ne doit pas s’entendre répondre que c’est un plat avec de l’agneau et des légumes. Il pourrait faire remarquer avec justesse que le couscous l’est également. Un "ragoût de légumes printaniers avec de l’épaule d’agneau", voilà, a minima, ce que le serveur devrait être en mesure de répondre.
Et si vous proposez une spécialité moins connue comme un tatami de bœuf, assurez-vous que le personnel de salle sache que c’est un plat d’origine japonaise et non chinoise ou vietnamienne…
Sans entrer dans tous les détails, il faut pouvoir parler des ingrédients, mais aussi des modes de préparation et de cuisson.
Faites des formations en interne et veillez à maintenir un dialogue permanent entre salle et cuisine.
La taille des portions peut être un critère important pour les clients. Il faut donc pouvoir les aiguiller en fonction de leur appétit.
Mieux encore, faites goûter les plats à tout le personnel. Les serveurs pourront décrire plus concrètement les saveurs et les textures grâce à leur propre expérience. Ces derniers doivent également être en mesure de dire si le plat contient des allergènes ou du gluten. Ou décrire le niveau d’épices.