Le “No Low” : zoom sur la tendance no alcool, low alcool

Là, on parle du sans alcool ! La motivation des clients ? L’abstinence ! Pour eux, la fête doit être aussi folle… sans alcool ! Femme enceinte, conducteurs, ceux et celles qui suivent chaque année (et de plus en plus) le dry January, vous savez, la campagne de santé publique qui encourage à ne pas consommer d'alcool pendant le premier mois de l'année… bref, la demande pour le sans alcool s’installe durablement dans le paysage de la restauration. Tenez, un chiffre, près de 15 % des Français ne consomment plus d’alcool. C’est le moment de s’adapter à cette nouvelle donne !

Ici, le client cherche une boisson plus faible en alcool. Ce qui le motive ? La modération ! Ils veulent le plaisir sans l’ivresse ! La fête en gardant le contrôle ! Vous savez, boire moins, mais mieux ! Résultat ? Des clients désireux de découvrir des alternatives, comme le vin avec une faible teneur en alcool, par exemple.

Saviez-vous qu’en janvier 2024, près d'un quart (23%) des consommateurs français prévoyaient d'arrêter complètement de boire, un chiffre montant à 31% chez les 18-34 ans ? Tenez-vous bien : la consommation de vin, par exemple, a été divisée par deux en 40 ans. Franck Chaume, résident de la branche restauration à l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) estime, lui, à 50% la baisse des buveurs de vin au restaurant entre midi et deux par rapport à il y a 10 ans. « On boit moins, de peur de ne pas être efficace l’après-midi », rapporte Le Figaro.

Proposer des boissons no low, c’est booster à coup sûr votre rentabilité. Il y a plus de marge à dégager sur un cocktail avec un peu d’alcool que sur un soda. Aujourd’hui, les clients sont prêts à débourser autour de 10 euros pour un cocktail sans alcool bien réalisé. Vos breuvages no low sont très élaborés et nécessitent plus de technique ? On ne vous reprochera pas de le revendiquer dans vos prix.

Avoir à sa carte des boissons no low, c’est aussi avoir un avantage concurrentiel. La rentrée, c’est le retour des afterworks. Avec des jolies formules boissons no low et planches, c’est l’assurance d’attirer plus de clients. Mettez au placard le très ennuyeux cocktail de jus de fruits et son sirop de grenadine et élaborez des mocktails soignés et délicieux…

« Jus de pomme, jus d'ananas, vanille et tonic composent ce mocktail cuvée 2025, baptisé l'Etoile du Roy. Attablés dans un bar de la place Plumereau, deux clients le dégustent, ravis de cette initiative. "Bien souvent on n'a pas beaucoup de choix quand on ne boit pas d'alcool, commente l'un d'entre eux. C'est très agréable de pouvoir boire un bon mocktail." Lit-on encore sur le site France-Info. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Ginger Beer (boisson gazeuse fermentée, sans ou à faible teneur en alcool), maté, bière sans alcool artisanale, kombucha…n’hésitez pas à intégrer des bières sans alcool à votre carte de boissons. Elles sont aujourd’hui très appréciées, notamment par les plus jeunes. Idem, pour le vin et les pétillants sans alcool qui se démocratisent. Chez Kalank, un restaurant parisien aux accents du sud, on y sert un rosé bien frais pétillant sans alcool.

Piquant, doux, fruité, floral, épicé, audacieux, brut… amusez-vous en vous appuyant sur votre créativité de façon à surprendre vos clients. Chez RedSauce, un restaurant italien-américain qui cartonne dans la capitale, on trouve à la carte des boissons, un cocktail composé de nectar de fraise, de vanille, de citron et de blanc d’œuf affiché au prix de 6 euros. Original, simple et raisonnable, c’est la recette du succès ! Aussi, n’hésitez pas à valoriser vos cocktails sans alcool avec des nom bien pensés. Votre enjeu ? Susciter la curiosité des papilles avec une promesse d’évasion !

L’automne arrive à grand pas, les bras chargés de délicieux fruits de saison. Pourquoi ne pas partir sur une sangria blanche sans alcool avec de jolies tranches de poires et de pommes ? Visuel et de saison, ce cocktail sans alcool a tout bon ! Vous pouvez également miser sur un espresso tonic, le cocktail star de l’été sur les réseaux sociaux !

Vos chefs de rang sont vos ambassadeurs ! Quantité d’alcool, sucre… ils doivent connaître vos recettes no low sur le bout des doigts et savoir conseiller parfaitement vos clients en fonction de leurs envies. Si vos équipes goûtent toutes vos boissons, c’est encore mieux ! Ils seront ainsi les mieux placés pour défendre et vendre leur boissons no low préférées !

Un mocktail réalisé avec un sirop local, une bière sans alcool du coin… ça peut faire la différence et, surtout, ça peut justifier un prix plus élevé. Une attention qui se remarquera et qui sera appréciée des clients soucieux de consommer des produits locaux.

Votre barman entrain de manipuler, choisir, goûter, inventer… De jolis verres en cristal, une tranche de fruits séchés, un litchi brillant, une dégustation à l’aveugle… montrez les gestes, comme chez Maslow, par exemple. Faites deviner l’ambiance de votre lieu sur vos réseaux sociaux. S’il y a de la beauté, de la créativité et de la générosité, les clients auront envie de le boire pour le croire !