Remis par un employeur à ses salariés, le ticket-restaurant est un moyen de paiement, sous forme de carnet de chèque, carte à puce ou application sur smartphone.
Les salariés possèdent un ticket resto par jour travaillé. L’employeur en fixe librement le montant. Il permet au client de régler sa note, jusqu’à une certaine somme autorisée (38 euros jusqu’en février 2022), dans les restaurants adhérant au dispositif.
Quelque 140 000 entreprises et collectivités en distribuent à leurs employés. Au total, un salarié sur quatre en bénéficie, soit 4,4 millions de personnes, d’après la société Edenred, maison mère de la marque Ticket Restaurant.
Le titre restaurant est émis par des organismes habilités par la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) : Sodexo, Edenred, UpDéjeuner, Apetiz… Au total, près de 900 millions de titres-restaurant ont été émis en 2019, pour une valeur de près de 7,2 milliards d’euros, dont 63 % sont dépensés dans les restaurants.
Ticket resto : un plafond de paiement de 38 euros
Avec le télétravail, les salariés ont conservé leurs titres-restaurant. Selon Bercy, la première période de confinement a permis aux salariés d’accumuler l'équivalent de 1,5 milliard d’euros. Pour soutenir le secteur CHR, en juin 2020, le gouvernement a décidé de doubler le plafond journalier, passant ainsi de 19 à 38 euros. Avant cette date, un client qui devait régler une note de 40 euros pouvait utiliser ses titres à hauteur de 19 euros maximum et devait payer la différence, soit 21 euros.
Fin août 2021, le ministère de l’Économie avait annoncé que la mesure de doublement du plafond d’usage quotidien ne serait effective que jusqu’au 28 février 2022. Mais elle sera finalement « prolongée jusqu’au 30 juin 2022 », comme l’a salué l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) dans son communiqué du 23 février 2022.
Nouveauté : bientôt des titres-restaurant pour les étudiants ?
En plus des salariés, le titre-restaurant pourrait être utilisé par les étudiants. En juin dernier, le Sénat a adopté en première lecture un projet de loi pour la création d’un chèque restaurant pour les étudiants n’ayant pas accès à un restaurant universitaire. D’un montant de 6,60 euros, il serait pris en charge à hauteur de 50 % par l’État.